Enceinte depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois, notre tête fourmille de questions en tout genre. Celle-ci peut en faire partie. Ou pas.
Je m’explique. Soit pour nous l’allaitement s’impose comme une évidence parce que toutes les femmes de notre famille l’ont fait et que cela nous semble logique à l’issue de la grossesse ; ou bien parce que l’on s’est renseignée, on a lu, on en a parlé autour de nous et que la raison nous fait penser que « c’est le mieux pour le bébé » ; ou bien enfin parce c’est une évidence un point c’est tout pour une cause qui nous est totalement inconnue, peut-être par esprit de contradiction (c’est ce qui m’est arrivée alors que cela fait belle lurette qu’on n’allaite plus dans ma famille…) .
Soit pour nous le « non-allaitement » est un fait indiscutable ; parce que notre entourage ne nous a rapporté que des mauvaises expériences, douloureuses, contraignantes et donc peu encourageantes ; parce que l’idée même d’utiliser notre corps pour cela nous répugne, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais c’est comme ça ; parce que cela nous semble normal, plus facile, plus pratique. Bref, on donnera le biberon sans hésiter.
Et puis il y a toutes les femmes qui ne savent vraiment, vraiment pas que faire en la matière, et pour lesquelles cette question est permanente.
S’INFORMER
Que l’on soit dans une certitude totale quant à notre décision (envie ou pas envie) ou dans un brouillard des plus opaques, je ne peux qu’inviter chacune à S’INFORMER avant l’arrivée de bébé. S’informer cela ne veut pas dire seulement discuter avec la bonne copine, la mère ou la voisine, lire ce qu’en dit la presse « familiale », ou prendre pour argent comptant ce qui nous est dit à la maternité. Non, s’informer véritablement pour faire un choix véritablement éclairé c’est aller bien au-delà de tout ça. C’est lire des livres ou revues consacrés exclusivement à l’allaitement, écrit par des personnes formées à la question ; c’est participer, en dehors de toute structure médicale, à des rencontres de soutien de mères à mères pour y piocher ce qui nous convient, voir ce que vivent les autres, et nous faire ensuite notre propre idée ; c’est faire éventuellement appel à un professionnel de l’allaitement (IBCLC ou DU d’allaitement) pour avoir une personne ressource à contacter si besoin.